Nom : Aenyelinwe
Race : Altmer
Sexe : Féminin
Relations :
Gwyndoliwën (mère, décédée),
Farandras (Père, statut inconnu),
Ashula Baenefa (amie et membre de la grande Maison Telvanni)
Métier / Archétype :
Mage, Exploratrice, Aventurière, Chasseuse de trésor
Description physique :
Traits fins, silhouette élancée, et peau dorée.
Ses yeux sont de couleur ambre comme ceux de son père. Sa chevelure est blonde, coupée court pour des raisons pratiques, minimaliste mais non dénuée d'élégance. Elle porte toujours les boucles d'oreilles de sa mère. Elle préfère les tenues couvertes, et a pour habitude d'avoir les mains gantées.
Elle fait attention à la droiture de sa posture, et croise souvent les bras. Il lui arrive d'avoir des absences lorsqu'elle s’inquiète d'un sujet.
Psychologie :
La beauté, l'intelligence et l'ambition, définissent celle que l'on connaitra un jour sous le nom de "l'aigle des Terres-Cendres".
Bien qu'au premier abord elle peut paraître froide, et parfois condescendante, Aeynelinwe comprend l'importance d'entrenir des bonnes relations dans les affaires, et sait se mettre à niveau si elle juge son interlocuteur digne d'intérêt.
Très tôt elle a dû apprendre à se débrouiller seule, à surmonter des difficultés et des barrières, qui dans d'autres circonstances auraient pu être évitées selon elle.
Elle éprouve de la honte et de la colère vis à vis de son passé, l'exil de ses parents, leur situation modeste, ainsi que leur abandon alors qu'elle n'était qu'une enfant; mais aussi concernant ses origines qui constituent un handicape pour avancer et se faire accepter au sein d'une société dunmer très xénophobe.
Paradoxalement c'est ce ressentiment à l'égard de son passé qui lui a permis de survivre et d'avancer.
Devise : « Je crois à la chance mais pas au hasard »
Aime : La couleur de l'or, les chansons de bardes, les artéfacts et autres objets enchantés
Déteste : les mensonges, la faiblesse d'esprit et l'incompétence
Histoire :
Contrairement à ses parents tout deux originaire du Couchant, Aenyelinwe naquit en Vvardenvell. Son père était un mage, un savant, qui s'opposait à l'utilisation faite de ses travaux et de son savoir par le Domaine. Pour lui, la plus grande forme de sagesse dont le peuple Aldmeri pouvait faire preuve restait l'indifférence dans ce conflit qui opposait les Mer et les Hommes. Ainsi donc, il quitta sa patrie en quête d'un avenir meilleur pour sa femme et son futur enfant.
Aenyelinwe grandit aux côtés de ses parents, à parcourir les terres de cendre, et à explorer les nombreuses ruines parsemées. Pour subvenir et financer leurs travaux, ses parents acceptèrent des contrats divers et variés, leurs plus gros clients étant les seigneurs des Tours fongiques, dont la soif pour les reliques et objets dwemer était insatiable.
Au cours d'une expédition, qui coûta la vie de plusieurs hommes, le groupe fini par mettre la main sur l'artefact deadrique recherché. Au même instant sa mère fut atteinte d'un étrange mal auquel les guérisseurs du Temple furent tous impuissants. Elle déceda quelques jours plus tard.
Le soir même, un homme encapuchonné se présenta au campement, c'était un altmer, une connaissance de son père. Ils échangèrent longuement en privé, hors du campement, loin des oreilles indiscrètes.
Le lendemain matin, son père avait disparu et l'essentiel de ses affaires avec lui. Tous ses hommes avaient été payés et s'apprêtaient à repartir pour Sadrith Mora. Il laissa derrière lui une bourse remplie d'or ainsi qu'une lettre qui expliquait les raisons de son départ, cette dernière mentionnait les mots "devoir" et "obligation", et se terminait par des excuses et enfin sa signature. Depuis elle ne revit plus son père, et développa une certaine rancoeur à son égard.
Au fil des ans, elle devint une mage et une exploratrice aguerrie qui honorait des contrats comme ses parents. La vie en Vvardenfell n'était pas simple, Aenyelinwe était une altmer, née sur une terre qui n'était pas la sienne, dans une culture à l'opposé de ses origines. Parfois elle se souvenait des histoires que lui contait son père à propos du Couchant, il disait qu'il était magnifique, débordant de grâce et de perfection et qu'il souhaitait l'y emmener un jour. Mais une interrogation subsistait toujours dans son esprit. Suis-je aussi une étrangère pour le Couchant ?
Un soir, de retour chez elle après avoir été grassement payée, elle trouva dans sa chambre une mystérieuse lettre marquée du sceau de l'aigle.